J'ai entendu que les Anglais ont crée des écoles spéciales pour les dyslexiques. Mais est-il possible de seulement adapter notre système scolaire? Je pense que cette question est d'importance pour non seulement éviter de "guétoiser" les dyslexiques mais aussi du point du vue des économies de moyen et d'argent qui seraient peut-être engendrées.
Par exemple étant donné la lenteur relative de notre apprentissage serait-il bénéfique d'alléger les programmes en supprimant certaine matière non stratégique? Du temps serait ainsi dégagé pour permettre aux dyslexiques de continuer leur formation plus loin. Le trou dans la culture générale pourrait être compensé par des projections occasionnelles de films et la mise à dispositions de livres de sensibilisation. Pour citer encore mon cas personnel je ne pense pas qu'il est été judicieux pour un enfant dyslexique entrant dans la filière scientifique de lui demander d'apprendre l'allemand en première langue puis l'anglais en seconde langue plus du grec puis du latin et enfin d'ajouter des activités extra-scolaire comme l'apprentissage de la musique classique nécessitant 4 heures supplémentaires de cour sans compter les déplacements et la pratique quotidienne.
On pourrait aussi nous donner plus de temps aux examens pour réaliser nos épreuve. Dans mon cas personnel je n'ai jamais pu réussir à terminer une dissertation en temps limité. J'ai pourtant eu 13/20 à l'épreuve de Français. Cette note est-elle représentative de mon niveau? Particulièrement lorsque la rapidité d'exécution est importante?
On pourrait aussi adopter un système de notation moins stricte parce que un effort plus important devrait être récompensé justement (cela éviterais que soit dit aux plus intelligents d'entre nous : "Peux mieux faire" ou "vous ne travaillez pas assez" alors qu'on est en état d'épuisement total).
De plus les dyslexiques pourraient aussi systématiquement participer à des écoles en été (dans leur propre établissement). Je pense personnellement que les vacance d'été sont trop longues même pour les non dyslexiques.
Ces écoles d'été pourraient peut-être permettre aux dyslexiques d'aborder par avance ou de réviser les parties du programme les plus difficiles ou celle qui leur pose le plus de problèmes.
Dans ce cas l'obtention du diplôme devrait mentionner les aménagements qui ont étés fait pour que les décideurs puissent agir en conséquence.
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